Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/209

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teur, avec la complicité d’un imprimeur de ses amis, dont je ne saurais trop louer la parfaite complaisance en cette occasion.

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Une des farces que je puis recommander en toute confiance à mon élégante clientèle est la suivante. Elle ne brille ni par une vive intellectualité, ni par un tact exquis, mais sa pratique procure à son auteur une intense allégresse.

Bien entendu, je ne manquai pas de l’appliquer à mon odieuse voisine.

Dès le matin, et à diverses heures de la journée, j’envoyai, signés de la vieille et portant son adresse, des télégrammes à des gens habitant les quatre coins les plus différents de la France.

Chacun de ces télégrammes, loti d’une réponse payée, consistait en une demande de renseignements sur un sujet quelconque.

On ne peut que difficilement se faire une