Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/270

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plus eu de nouvelles de mon ami Simily.

Aussi de quelle allégresse ne se doubla pas ma surprise, quand ce matin, je reconnus Joë sablant joyeusement le John Collins à l’Australian Bar de la cité Berryer ?

Je passe les effusions et je glisse discrètement sur les quelques wiskeys qui s’en suivirent.

— Ah ! mon vieux Simily, ne m’interrompais-je pas de clamer, comme je suis content de vous revoir ! Et en bon état !

— En très bon état. — Vous aussi, je vois avec plaisir, vous êtes en bon état.

Quite well ! Et de nouveau riche ?

— De nouveau immensément riche !

— À propos, vos chiens ! Qu’en fites-vous après votre ruine ?

— Oh ! les darling ! jamais je n’aurai assez de reconnaissance pour eux. Moi, ne pouvant les nourrir, c’est eux qui se chargèrent de m’entretenir.