Page:Allais - Ne nous frappons pas.djvu/288

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— Il faudra pourtant que je me décide à la faire rôder.

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Un soir que M. Ternel s’était, en sa brasserie, attardé plus encore que de coutume, voici ce qu’il trouva en rentrant chez lui :

1o Sa femme bâillonnée et à peu près morte de terreur ;

2o La villa sens dessus dessous avec, en moins, tous les objets de quelque valeur et facilement transportables.

Revenue à elle, la naïve Mme Ternel expliqua :

— Ce sont deux jeunes gens qui ont fait le coup… des jeunes gens que j’avais amenés à la maison.

— Tu introduis chez nous des cambrioleurs !…

— Qu’est-ce que tu veux, mon ami ! On m’avait dit dans le pays que c’étaient des rôdeurs de barrière.