Page:Allais - On n'est pas des bœufs.djvu/130

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

n’est pas seulement le chroniqueur à la plume étincelante, aux idées audacieuses et parfois même paradoxales : M. Sarcey est encore le conteur exquis, d’une bonne humeur bien française, bien gauloise, et d’une finesse qui tient le lecteur sous le charme.

Aussi, notre clientèle nous saura-t-elle gré de ce que nous n’avons reculé devant aucun sacrifice pour lui fournir cette primeur :


« MON PREMIER PARAPLUIE

… » Ce fut une de mes tantes, la veuve Michu, qui me fit cadeau de ce parapluie pour me récompenser d’avoir brillamment passé mon baccalauréat ès-lettres.

» Brave tante ! Pauvre chère femme ! On n’en fait plus comme ça, des veuve Michu !

» Je le vois encore, ce parapluie, avec un