À certaines heures, deux fois par jour, ces braves bêtes, averties par une sonnerie électrique à laquelle elles sont habituées, viennent se ranger dans un vaste hangar ad hoc et poser leurs mamelles sur des appareils en cristal, sorte de larges coupes communiquant à des tubes qui aboutissent eux-mêmes à une formidable machine pneumatique fonctionnant au centre de la ville.
En quelques coups de piston, les vaches sont débarrassées de leur lait. Ce dernier se trouve dirigé, par la force du vide, vers un immense réservoir central, où il est mis sous pression et envoyé vers les cent mille clients de The Illimited Pneumatic Milk.
Comme vous le voyez, mesdames et messieurs, il n’y a dans cette opération rien de sorcier ni même de bien compliqué.
Qu’attend-on pour en faire autant à Paris ? Que M. Paul Leroy-Baulieu ait compris un