tite est savamment aiguisé par de petites promenades sagement dosées et par des apéritifs spéciaux à base de liqueur de Fowler et de gouttes de Baumé. Bien entendu, pendant cette cure, pas le moindre Moulin-Rouge, pas le moindre Casino de Paris, pas la moindre polka ! Et puis, un beau soir, au bout de trois mois, quand le sujet est arrivé à peser pas loin de deux cents livres, mon ami, avec un petit air de rien, propose : « — Tiens, si on faisait un tour au Moulin, ce soir ? » La petite accepte, enchantée. Très rosse et fou de joie à l’avance, mon ami insinue : « Tu devrais bien danser ce joli pas que tu exécutais, toute seule, le jour où je t’ai vue pour la première fois. » L’infortunée, qui ne se doute pas de l’étendue du désastre, s’élance dans l’arène, et la cohue devient bientôt telle que l’orchestre s’arrête de jouer. Ce n’est plus une danseuse qui
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