revêt un costume d’un ton analogue : gris sur les routes, verts dans la campagne, couleur caca dans les tableaux de Bonnat.
Le cul-de-jatte est installé, non point sur une selle de bois, comme en Europe, mais bien sur une sorte de tout petit véhicule automobile qui lui permet de garder la libre disposition de ses bras et de ses mains.
Rien de plus confortable que cette minuscule voiture fort bien suspendue, ma foi, sur d’excellents ressorts (système A. Boudin), et dont les roues sont garnies de ces fameux pneus gordiens dont Alexandre le Grand n’eut raison qu’à coups de sabre.
La machine adoptée est le moteur à gaz, système Armand Silvestre, si simple, et si pratique à la fois, puisque, en dehors de son rôle tracteur, il permet de remettre immédiatement le pneu en état, au cas où un accident l’aurait dégonflé.