ganes, je me figurais le Paris qui rentre d’une drôle de façon !
Des malles à loger des familles entières, des boîtes à chapeaux beaucoup plus incomptables que les galets du littoral, des chefs de gare perdant la tête, et surtout — oh ! surtout — de belles jeunes femmes un peu lasses du trajet, mais si charmantes, une fois reposées, demain.
Rien de vrai, dans tout cela.
Le train qui arrive aujourd’hui à 6 heures 20 ressemble étonnamment au train qui est arrivé, voilà trois mois, à 7 heures 15, et on le prendrait volontiers pour le train qui arrivera dans six mois à midi moins le quart.
Quant aux gens qui se trouvaient à Trouville cet été, ou dans leurs terres cet automne, ils étaient remplacés à Paris par d’autres gens qui se trouveront à Nice cet hiver, ou au tonnerre de Dieu ce printemps prochain.