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— Dis donc, si on lui fichait une petite cuite, peut-être que ça lui délierait la langue ?
— On peut toujours essayer, répondit gravement Jane.
Tout d’abord, le pauvre animal se refusa à ingurgiter le champagne.
Les petites bulles d’acide carbonique lui picotaient les narines (les oiseaux ont-ils des narines ?), puis, peu à peu, il prit goût à ce breuvage et en consomma plus que de raison.
Alors, ce fut épique.
Ce perroquet était saoul comme une grive : il titubait, tombait, se ramassait pour choir à nouveau.
Sa belle aigrette rouge avait glissé jusque sur son oreille droite ; ses petits yeux clignotaient avec des luisances drôles.
Et puis, voici que tout à coup il se mit à