ces deux syllabes Gé-nie me rouvre au cœur la cicatrice d’amour…
Je m’arrêtai ; M. Carnot essuyait une larme furtive.
— Nous arrivons aux pontonniers, poursuivis-je. Vous qui êtes un homme sérieux, Monsieur le Président, je m’étonne que vous ayez conservé jusqu’à maintenant, dans l’armée française, la présence de ces individus dont la seule mission consiste à monter des bateaux !
À ce moment, le premier magistrat de notre République se leva, semblant indiquer que l’entretien avait assez duré.
Pendant tout ce temps, on n’avait rien bu ; j’offris à MM. Carnot et Bourgeois de venir avec moi prendre un vermouth chez le marchand de vin de la place Beauvau.
Ces messieurs n’acceptèrent pas.
Je ne crus pas devoir insister ; je me retirai en saluant poliment.