Cette page a été validée par deux contributeurs.
CINQUIÈME ENFANT, une petite fille
Vivant d’une pension de veuve de sergent,
Ma mère, cher Monsieur, n’a pas beaucoup d’argent.
Mais, ce qui vaut bien mieux, elle est jeune et jolie.
LE VIEILLARD, enthousiaste, à la petite fille
De tous ces galopins, c’est toi la plus polie,
Blonde enfant ! Conduis-moi jusques à ta maman
Car (je le sens déjà) je l’aime énormément.
Le vieillard, tenant l’enfant par la main, s’éloigne dans la direction de la maison de la petite. — Rideau.
FIN DU PREMIER ACTE
DEUXIÈME ACTE
La scène représente un perron orné d’une vigne vierge rouge, devant une maison rustique. Au lever du rideau, ils sont rangés là, tous les trois, le vieillard tenant dans sa main gauche la main de l’enfant et, du bras droit, enlaçant la taille de la jeune femme qui (la petite fille n’a nullement exagéré) est en effet fort jolie.