Seulement, dame, il en faudrait du liège, pour couvrir toute la surface liquide du globe, il en faudrait !
Le duc a calculé qu’en mettant de la bonne volonté dans tous les pays civilisés de la terre, en contraignant tous les citoyens du monde entier à cultiver du liège dans leurs propriétés, sur le bord des routes, partout enfin où peut pousser le liège, il suffirait d’une vingtaine d’années pour arriver à un résultat définitif.
Mais aussi, quel résultat !
Plus de marine ! Plus de ces coûteux et fragiles bateaux à la merci d’un coup de vent ou d’une collision !
Et le railway direct entre Paris et New-York (trois jours et demi de voyage).
Je n’insiste pas sur tous les progrès, sur tous les avantages qu’apporterait à l’humanité la réussite de cette magnifique entreprise.