votre rivière, en ayant soin de tenir à la main la corde qui s’attache au sac.
Les poissons, fort curieux de leur nature, ne tardent point à s’approcher et à pénétrer dans le sac pour voir l’heure qu’il est.
Quand le sac est à peu près plein, ce que vous sentez à la traction de la ficelle, vous tirez à vous et vous allez chez les riches particulières leur demander si elles n’auraient pas besoin de beau poisson aujourd’hui, et pas cher, ma bonne dame.
Recommandation importante : essuyez immédiatement votre montre, dont les rouages sont bien connus pour s’accommoder mal des fluviaux séjours.
Le faible espace qui m’est départi dans cette publication me contraint à écourter mon récit.
Je terminerai par une révélation dont l’importance n’échappera à nul de ceux dans la poitrine desquels bat un cœur de vrai pêcheur.