noblesse de leur mission et la parfaite inutilité de leur résistance.
— Pauvres bêtes !
— Pourquoi pauvres bêtes ? Le travail qu’on exige d’eux est insignifiant, leur nourriture régulière, grâce à la justesse impeccable et à la longue portée de nos armes.
— Vous ne craignez pas d’être attaqués par d’autres fauves ?
— À ses vertus d’infatigable tracteur, le tigre joint l’inconsciente, mais réelle qualité de chien de garde. Dans un campement de tigres, on n’a qu’à dormir sur les deux oreilles.
— Tous mes compliments ! Peut-on jeter un coup d’œil sur l’installation ?
— Les tigres nous attendent à Trieste, mais la roulotte est là, dans la cour.
Très élégante, très bien comprise, garnie de ces meubles en bambou si solides et légers à la fois qu’on trouve chez Perret et Vibert,