Page:Allais - Rose et Vert-Pomme.djvu/297

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étaient destinés à l’Œuvre des vieux riches abandonnés.

Un jour, — vous avouerez qu’il faut un sacré toupet — il envoya à sa compagnie d’assurances une petite note à rembourser de tout ce qui s’était brûlé chez lui, pendant l’hiver.

Il y avait une foule de stères de bois de chauffage, infiniment de bougies, des océans de pétrole, des boîtes d’allumettes dont le seul nombre ferait éclater les pages de ce livre, à peu près autant de paquets de tabac, pas mal d’excellents cigares.

(Le mot et cætera me paraît bien pâle pour donner une idée du reste, mais, me trouvant en ce moment à la campagne, je n’en ai point d’autre à ma disposition.)

Le plus rigolo — si j’ose m’exprimer ainsi — de l’affaire, c’est que la Compagnie d’assurances, après lecture de la police, ne se