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— Pardon, madame, je crois m’apercevoir que vous êtes en deuil.
— Votre remarque est on ne peut plus juste.
— Serait-ce point de votre défunt mari ?
— De lui-même, monsieur.
— Ah ! je respire !… Alors, madame, une seule ressource nous demeure à tous les deux : c’est de nous épouser dans les délais légaux.
— Mon Dieu, monsieur, cette proposition n’a rien qui me répugne particulièrement, j’y réfléchirai.
— Non, madame, pas de réflexion. Votre parole tout de suite !
— Eh bien ! soit, nous nous marierons dans huit mois.
— Huit mois ! Comme c’est long !
— Ah ! dame, si vous voulez obtenir qu’on change la loi !…