Page:Allais - Vive la vie.djvu/190

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— Moi, monsieur, fit une douce et menue voix d’enfant.

— Qui, vous ?

— La petite fille de la dame qui demeure à côté de vous.

J’ouvris la porte.

Une tête blonde de fillette adorablement jolie, de sept ou huit ans, se montra par l’entre-bâillement.

— Est-ce que vous êtes malade, monsieur ?

— Moi ? Pas du tout. Pourquoi ?

— Parce que je vous entends pleurer depuis une heure.

— Non, je ne suis pas malade. Je pleure parce que j’ai de la peine.

— Ah !

— Mais, entre donc, tu vas attraper froid dans ce corridor. C’est ta maman qui t’envoie ?