Page:Allais - Vive la vie.djvu/203

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sardine à l’huile qu’il dépassa tout ce qu’on avait fait jusqu’à ce jour.

Rien n’était plus intéressant que de voir ces intelligentes petites créatures évoluer, tourner, faire mille grâces dans leur aquarium.

Le travail se terminait par le chœur des soldats de Faust chanté par les sardines, après quoi elles venaient d’elles-mêmes se ranger dans leur boîte d’où elles ne bougeaient point jusqu’à la représentation du lendemain.

À présent, Tirouard, riche et officier d’académie, goûte un repos qu’il a bien mérité.

J’ai visité hier son merveilleux hôtel de l’impasse Guelma, où j’ai particulièrement admiré les jardins suspendus qu’il a fait venir de Babylone, à grands frais.