Page:Allais - Vive la vie.djvu/246

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Aussi l’état mental de mon ami, me parut-il considérablement avarié. Je le priai de me raconter par le menu les détails de son aventure.

« Voici, fit-il.

Un soir de la semaine dernière, à force d’avoir absorbé des flots de boissons fermentées et d’injaugeables spiritueux, je me trouvai saoul, mais saoul, tu sais, comme un chien dans un jeu de quilles.

Une petite femme que je rencontrai au Divan Japonais me parut la coalition même de toutes les perfections et de toutes les grâces.

Elle accepta, sans façon, que je partageasse sa couche, et nous voilà partis en voiture dans une direction que je ne songeai même pas à remarquer.

Après avoir essayé, mais en vain, de te-