Page:Allais - Vive la vie.djvu/282

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— Taisez-vous, malheureux ! Quand j’entends cet air-là, je me prends à vous r’aimer comme à ce matin de Noël, et mes yeux vous cherchent autour de moi.

— Et quand vous ne l’entendez pas ?

— J’aime mon mari, monsieur.

— Vous êtes mariée ?

— Oui, monsieur, avec un voyageur de commerce.

— Qui voyage ?

— Huit mois de l’année.

— Pauvre petite !

— Mais je vous quitte, car je suis dans mon quartier, et si on me voyait…!

Très canaille, je la suivis, et je connus son nom, son adresse.

Peu après, j’apprenais le départ du mari pour la Roumélie.