Page:Allais - Vive la vie.djvu/53

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ciel pour écrire les mots qui diraient les charmes de cette jeune femme. (Le lecteur comprendra que je m’abstienne de cette opération cruelle et peu à ma portée, pour le moment).

Bref, Steelcock fut à même de connaître l’extase, comme si l’extase et lui avaient gardé les cochons ensemble.

C’est bête, mais c’est ainsi : les moments heureux coulant plus vite que les autres (mon Dieu, comme la vie est mal arrangée !), le moment du départ arriva, et Steelcock ne pouvait se décider à quitter l’idole.

Le Topsy-Turvy était en rade, paré à prendre le large, n’attendant plus que son capitaine.

Steelcock enfin prit son parti.

Suprêmement, il embrassa la créole et lui mit dans la main un certain nombre de livres sterling, en s’excusant de cette bru-