Les symboles peuvent ainsi varier à l’infini : nous citerons encore à titre de curiosité et pour montrer comment la philosophie hermétique se rapproche beaucoup du bouddhisme, le signe dit “ Pa-koua ” qui figure, par exemple, sur les vieux timbres-poste de Corée, qui montre bien le blanc et le noir, l’actif et le passif, se combiner en une figure circulaire qui exprime l’évolution perpétuelle. Mais, comme il n’y a pas de lumière sans ombre, ni de nuit sans lueur, la partie blanche porte un point noir et la partie noire un point blanc : C’est aussi une manière schématique de représenter les deux dragons qui se poursuivent l’un l’autre en un perpétuel mouvement.
Ainsi, l’on peut retrouver partout symbolisée l’idée fondamentale de la philosophie hermétique. Nous allons maintenant étudier en détail les adaptations théoriques de ces idées générales.
Voyons tout d’abord la constitution de la matière et plus particulièrement celle des métaux :
Le métal est formé d’un principe actif qu’on désigne par le terme de “ Soufre ” d’un principe passif, le “ Mercure ”, et d’un principe neutre, le “ Sel ”. Il est bien évident que les termes de soufre, mercure et sel ne sont qu’une terminologie pour désigner des abstractions et il est ridicule de dire que les alchimistes considèrent tous les corps comme des sulfures d’hydrargyre. Ces prin-