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livre i, chap. v.

ronne. Philippe le Bel précipite leur ruine en leur ôtant le droit de battre monnaie, et Charles, sou fils, la consomme en les dépouillant du commandement militaire.

Les grands de tournent vers le clergé ; les communes font cause avec eux, et cherchent à borner cette autorité souveraine qui a mis fin à la leur. De là ces états-généraux de i35]& ;> ^tpâ,’. établissent^ sou» le règne du roi Jean y quaùébii itiipot ne pourrait être perçu sans é comèrfUS^" ment de la nation. Mais la royauté ^ un mom^t humiliée par les épouvantables revers qu/èH&, avait essuyés contre les Anglais , relève la tète sitôt que sa fdttune le lui permet ; elle prive les bourgeois de l^aris du droit de commune , $6 condamne ;ià une amende considérable^ et établit une taill6igéiiéraV$^^«ur tout le royaume. Les nÇUpfflfbÊicéÊf éfo plier sous le monarque, embrassent ses intërèts/ et se réduisent à régner sous son nMQi , etk désespoir de le gouverner lui-même.

Mais le peuple né restera pas entièrement smôs^v défense ; et il faut bien que ses droits soienl.ré^"^ serves , en attendant qu’il s’éveille et les fasse prévaloir. Alors commence l’autorité du parliez ment. La. formalité de l’inscription des ordcrniv’ naiïces’du roi sur ses registres devient entre siH mat^sr- une arme formidable. Ce qui^ daM^Ji^