LIVRE X, CHAP.I.
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LIVRE MXtÈME
DE LA FONDATION DES CLASSES MOYENNES.
CHAPITRE PREMIER.
OU L’ON TIRE LES CONSÉQUENCES DE LA FOUMUM! QUI NOUS A SERVI A DÉCOMPOSES LES PASSIONS NATIONALES.
En interrogeant les moeurs nous avons rencontré plusieurs fois la politique; elle se liait naturellement à l’observation du caractère national et des pentes actuelles de l’esprit du siècle. Nous allons entrer plus avant dans les matières de ce genre; mais jetons d’abord un coup d’œll en arrière sur l’ensemble des résultats produits par l’application aux mœurs du X!x" siècle, de la formule philosophique employée, par nous, à cette fin de les mieux considérer en leurs plus déliés et fugitifs mouvements.
Nous avons traité une nation à la manière d’une créature humaine. Il nous paraissait que toutes ces intelligences rassemblées, tous ces cœurs enflés à divers sentiments toutes ces passions qui se remuent à la fois et cherchent à appréhender leurs objets, formaient, à les envisager en grand et d’un peu loin, un certain esprit gé-