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Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/347

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LIVRE XH,CttAP. XX. 343

f< C’est une trèsbonneloi, dans unerépttbiique » commerçante, que celle qui donne à tous les x enfants une portion égale dans la succession des pères. Il se trouve par là que, quelque for)) tune que le père ait faite, ses enfants, toujours » moins riches que lui, sont portés à fuir le luxe » et à travailler comme lui ’.M

)) La démocratie a deux écueils à éviter l’es» prit d’inégalité, qui la mène à l’aristocratie; et l’esprit d’égalité extrême, qui la conduit au des» potisme d’un seul.

» Telle est la différence entre la démocratie » réglée et celle qui ne l’est pas que, dans la M première, on n’est égal que comme citoyen, et » que dans 1 autre on est encore égal comme » magistrat, sénateur, juge, etc. »

» L’excès de la raison n’est pas toujours dési» rable; et les hommes s’accommodent presque toujours mieux des milieux que des extré» mités. »

CHAPITRE XX

M! LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DANS NOTRE DEMOCRATIE

NOCVELUi.

La politique d’un peuple, à 1 égard des autres, dépend de son état Intérieur. La forme de son .Ë~ (/M tiv. 8, chtip. 3.

Tf/em, )iy, 11, chap. 6.