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Page:Alletz - Harmonies de l’intelligence humaine, tome 2.djvu/298

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nouveau le mouvement, la verdure, la fécondité promettent de récréer à nos yeux (1).

CHAPITRE XIV. La mer.

Lorsque nous promenons nos regards sur l’immensité de la mer, nous songeons peut-être à des amis dont nous sommes séparés par le vaste abîme ; toutes les peines de l’éloignement entrent à la fois dans notre cœur par une seule sensation. Nous calculons non-seulement la longueur de la distance, mais les dangers inséparables de toute navigation.

Si c’est nous qui devons quitter notre patrie et les objets de notre affection, nous mettons le pied dans le navire prêt à mettre à la voile avec une tristesse que redouble, au moment de faire un long voyage, l’incertitude de l’avenir.

Pendant que le vaisseau prend la pleine mer,

(l) Idée de bonheur