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Page:Alletz - Signes de l’esprit nouveau dans le Parlement.djvu/16

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La perception de l’étroite union qui existe aujourd’hui entre les questions politiques et les questions industrielles et commerciales, et une sérieuse connaissance des rapports qui les font toucher les unes aux autres ;

Une extrême attention au mouvement du monde et à la pente de l’esprit humain au dix-neuvième siècle, afin d’assigner à la France, dans ce train d’affaires et selon les conduites même de la Providence, la place et l’action qui lui conviennent ;

Un zèle assidu vers toutes les questions où se trouvent engagées la moralité publique et la conscience nationale ;

Enfin, une vie privée, défiant la calomnie, une gravité de mœurs, qui donne du poids aux paroles, et par dessus tout, la foi chrétienne, ou au moins cette conviction intérieure que les progrès des sociétés humaines ne naîtront que d’un écoulement de plus en plus large du christianisme vers leur législation et dans leurs rapports internationaux.

J’ai dit les signes de cet esprit nouveau qui doit régénérer le parlement, mettre la politique du gouvernement en harmonie avec les meilleures tendances de ce siècle, retirer de la