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boxe auront vos préférences. Ne comptez pas, bien entendu, sur les simples mouvements gymniques auxquels vous avez peut-être l’habitude de vous livrer chaque jour en manière d’apéritif. Il faut ici quelque chose de bien autrement énergique. C’est pourquoi la course et la boxe s’inscrivent au premier rang. La boxe ne nécessite pas absolument que vous ayez devant vous un adversaire vivant. Un carré bien feutré sur le mur, un lourd sac de sable suspendu à une corde peuvent tenir lieu — assez imparfaitement il est vrai — du dit adversaire. Si vous devez avoir recours à l’équitation, que ce soit alors pour faire de la voltige, du trop sans étriers. Si vous ramez, que ce soit en style en demi-course et sans vous ménager. Si un gymnase est à votre disposition, prenez les agrès les plus durs. Bref en toutes choses, cherchez l’intensité ; mettez y toute votre vigueur, tout votre entrain. Si le rhumatisme n’y contredit pas, terminez par des ablutions froides ; sans cela frottez-vous successivement avec deux serviettes, l’une mouillée et l’autre

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