Page:Almanach olympique 1920.djvu/4

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

viime va être en quelque sorte l’Olympiade de la résurrection. Le comité organisateur est au travail depuis dix mois ; toutes les difficultés, financières et autres, ont été hardiment affrontées et habilement résolues. Si aucun événement, de ceux que la tempête récente et encore mal apaisée rend toujours possibles, ne vient à se produire, les représentants des pays les plus lointains s’assembleront à Anvers du 10 août au 8 septembre 1920 pour honorer, en même temps que le « printemps humain » toujours renaissant même au lendemain des pires catastrophes, la vaillance obstinée de la Belgique.

Tout du long de la terrible guerre, les Belges ont renouvelé, tel un acte répété de foi et d’espérance, l’expression de leur désideratum olympique pour 1920. Jamais ils n’y renoncèrent. Sait-on que le 6 septembre 1915, à Lyon, dans le cabinet du sénateur Herriot, maire de Lyon, un accord fut signé par lequel cette ville, qui avait aussi posé sa candidature à la célébration de la viime Olympiade, s’engageait à la retirer si les circonstances permettaient à Anvers de maintenir la sienne.

C’est pourquoi le Comité international, en se prononçant pour la grande métropole des rives de l’Escaut, a tenu à spécifier que son

— 2 —