çaise, elle fut couronnée, pour la quatrième fois, aux Jeux floraux.
« Mme Tastu s’applique de préférence à des scènes historiques, à des traductions, au mythe même, plutôt qu’à exprimer ses propres sentiments. Toutefois, bien que ce soit là une fantaisie réglée et sans essor aventureux, elle a aussi ses heures de plaintes amères ou de vague tristesses, et ces dernières nous ont valu la jolie pièce des Feuilles du saule[1]. »
On a d’elle plusieurs recueils de Poésies[2] et un certain nombre d’ouvrages en prose pour les enfants, un Éloge de Mme de Sévigné (1840), couronné par l’Académie française, Soirées littéraires de Paris, 1832, Cours d’histoire de France, 1837 ; Voyages, excursions, etc.
Qui ne connaît cette délicieuse hymne de la Veille de Noël, qui rappelle les poésies du moyen âge de Paule de Fontenille et de Clotilde de Surville ?
Entre mes doigts guide ce lin docile ;
Pour mon enfant, tourne, léger fuseau,
Seul tu soutiens sa vie encore débile,
Tourne sans bruit auprès de son berceau.
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