Page:Alzog - Histoire universelle de l’Église, tome 1.djvu/13

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revoir, de le corriger, à chaque nouvelle édition, avec un soin jaloux. Le croit-il cependant, parfait ? nullement. Il promet seulement d’y travailler encore tant qu’il lui restera des forces. Qui pourrait en demander davantage ?

Dans la première édition, M. Alzog avait répondu d’avance aux critiques qu’il prévoyait relativement à la partie consacrée au récit des événements qui ont suivi la Révolution française. Comme nous avons nous-mêmes entendu ces critiques en France, nous croyons utile de reproduire ici les paroles de l’auteur :

« À l’époque de l’histoire ecclésiastique qui remplit l’époque comprise entre la Révolution française et nos jours, je déclare expressément n’en avoir voulu tracer qu’une esquisse rapide. Cependant, je n’aurais point voulu en priver cet ouvrage ; car notre temps a été fécond en événements importants pour l’Église ; de plus, toute notre vie religieuse est tellement liée à ce temps, que le théologien a besoin de le comprendre, pour remplir pleinement son devoir et exercer une influence légitime. Que si l’on considère les difficultés toutes spéciales que j’ai eu à surmonter pour rassembler tant de documents épars, cette tentative rencontrera peut-être quelque indulgence aux yeux de la critique, dont toute censure fondée me trouvera aussi reconnaissant que docile. »

Pour nous, nous n’ajouterons plus qu’un mot. Nous avons suivi avec un scrupule religieux l’exemple de l’auteur : pas une citation que nous n’ayons vérifiée, pas une correction indiquée par lui que nous n’ayons fait passer dans cette troisième édition : pas un nom d’évêché sur les cartes elles-mêmes que nous n’ayons relevé avec soin sur les meilleurs atlas. Sans doute le lecteur pourra trouver encore des erreurs éparses ; mais au moins nous avons la conscience d’avoir rempli fidèlement notre devoir de traducteurs.