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Page:Alzog - Histoire universelle de l’Église, tome 1.djvu/318

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CHAPITRE V.

CULTE. — DISCIPLINE. — VIE RELIGIEUSE, ET MORALE DES CHRÉTIENS.

C. Chardon, Hist. des Sacrements. Paris, 1745, 6 vol. Martene, de Antiq. Ecclesiast. ritibus (ed. Bassani, 1788, 4 vol. in fol.) Les Œuvres de Mammachi, Selvaggio, Pelliccia. Voyez plus haut Liturgie de Schmidt, Luft et Fluck, Binterim.


§ 88. — Nécessité d’un culte extérieur. — Initiation dans l’Église catholique. — Baptême. — Confirmation.
Morini, de Cathecumenor. expiatione et ad baptismi susceptionem prœparatione (Opp. posthum. Paris., 1703). J. Vicecomitis, Observat. ecclesiast. de antiq. baptismi ritibus. Paris 1618. Martene, lib. I, de Ritib. in sacrament. administr. observatis, lib. I et II (t. I, p. 1-97).

La religion de l’homme, qui est composé d’un corps et d’une âme, doit nécessairement se manifester d’une manière sensible. L’histoire de presque tous les peuples[1] en est la preuve, comme le remarque sans Augustin. Aussi le Christianisme, qui d’abord mettait au premier rang l’adoration de Dieu en esprit et en vérité[2] eut-il, dès les temps apostoliques conformément à l’exemple et à la volonté de son divin Fondateur[3] ses prières particulières, ses rites et ses cérémonies propres. Et comment, en effet, le culte extérieur, si puissant pour exciter et sou-

  1. Augustin. : « In nullum nomen seu verum, seu falsum, coagulari homines possunt, nisi aliquo signaculorum vel sacramentorum visibili consortio colligentur. » Contra Faustum, XIX, 11, t. VIII, ed. Bened.
  2. Jean IV, 23.
  3. Matth. VI, 9-13 ; Jean, XVII, 1 ; Matth. XIX, 13 ; Luc, XXII, 41.