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Page:Amélie, ou Les Écarts de ma jeunesse, 1882.djvu/11

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S ouvent on s’effarouche en lisant le titre d’un livre : s’il présente quelques idées un peu libres, on le rejette avec dédain, comme étant fait pour corrompre les mœurs et faciliter aux jeunes gens les moyens de se perdre ; mais quelquefois on a tort de s’en tenir à ce jugement, dont la légèreté peut priver celui qui le porte de quelques traits de morale qui le dédommageraient peut-être des efforts qu’il aurait faits pour vaincre son injuste prévention.

Si, dans l’histoire qu’on va lire, on trouve le récit d’actions quelquefois assez lestes que l’amour de la vérité n’a pu faire supprimer, on y remarquera qu’elles sont presque toujours sui-