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LE TOUR DE FRANCE D’UN PETIT PARISIEN

— C’est à merveille ! s’écria Jean en battant des mains à l’idée des vastes perspectives qui s’ouvraient devant lui.

— Bon ! fit Quentin, vous n’êtes pas encore en selle et vous galopez déjà ! Ces mots firent à Jean l’effet d’une douche d’eau glacée. Où prenait-il en effet, cette liberté dont il avait besoin pour suivre la jolie danseuse ? À quel moment écrirait-il à la baronne, à cette mère inconsolable dont la vie n’était qu’une lamentation ? Pourrait-il se dispenser de la renseigner de nouveau ? (décidément Jean aigri, attristé et irrité, devenait mauvais.) Comment parviendrait-il à ne point perdre de vue Emmeline — ou Cydalise — sans se montrer jamais ? sans effaroucher la femme qui l’exploitait ? Comment aussi se déroberait-il longtemps encore à Jacob Risler ? Bien des choses difficiles à réaliser — ou à ne point faire.