convives à sa table, les dimensions de la salle n’ayant
pas permis d’en dresser une plus grande. À la droite
de cette première table, en fut dressée une seconde à
laquelle se placèrent l’évêque de Lisieux, l’archidiacre
du Vexin français, celui du Petit-Cauxet le chancelier.
Puis, furent dressées autant d’autres tables qu’il en
fallut pour le reste des chanoines, qui, tous, se placèrent
selon leur rang d’ancienneté. À la gauche de la
table de l’archevêque, on en avait dressé une petite,
à laquelle se placèrent ses premiers officiers, c’est-à-dire
le lieutenant de l’official, le garde du sceau, le
promoteur, le secrétaire, les abbés de Mortemer, de
Saint-Martin d’Aumale, et deux aumôniers de l’archevêque.
Comme on se mettait à table, un bruit se fit entendre dans la cour et presque aussitôt parut le camérier de l’église de Lisieux. Plusieurs personnes venaient de se présenter pour prendre leur part du banquet : c’étaient, disait-on, les avocats, notaires, procureurs et appariteurs de l’officialité. Ne sachant s’il devait les recevoir, il venait prendre les ordres de Monseigneur l’évêque de Lisieux.
« Si ces nouveaux venus appartiennent à l’officialité (répondit le prélat), par condescendance et par respect pour monseigneur l’archevêque de Rouen, je consens qu’on les admette et qu’on leur serve à dîner, en protestant, toutefois, que