très étendue de la science médicale et, sans être docteur, il a rendu de grands services à beaucoup de familles pauvres. Je l’ai vu à l’œuvre visitant les malades, leur donnant d’excellents conseils, leur administrant des remèdes qu’il préparait lui-même. Quand il avait soigné le corps, jeté un rayon d’espérance dans ces existences brisées et souffrantes, il parlait du remède divin, du sang de l’Agneau qui ôte le péché du monde.
Dans une excellente notice nécrologique, monsieur le pasteur R. P. Duclos écrit : « Il n’est peut-être pas un seul protestant qui, de 1853 à 1885, n’ait connu monsieur van Buren et entendu dans l’épreuve, ses exhortations toujours pleines de foi. Des centaines de catholiques se souviennent de ses visites et n’oublieront jamais les vérités chrétiennes qu’il leur a communiquées. Le pauvre, l’affligé et l’étranger sur nos rives ont toujours trouvé en lui un aide, un soutien et un fidèle conseiller. Son intégrité parfaite lui avait acquis la