Page:Amiel - Grains de mil, 1854.djvu/102

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 96 —


Et la trombe sonore et l’orage de flamme,
Énigmes pour mon cœur, torturèrent les airs ;
Mais, quand la passion eut sillonné mon âme,
Trois mondes, d’un seul coup, me furent découverts !
Dans sa tourmente à lui vous trouvant un langage,
Le cœur de votre angoisse un sens profond dégage,
Ô tempête d’accords, ô rafale d’éclairs !

Décembre 1853.