Aller au contenu

Page:Amiel - Grains de mil, 1854.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 65 —


Meurs, feuillée !
Fruits tombez, l’herbe est mouillée ;
Automne, ouvre tes pressoirs ;
Courts sont les jours, doux les soirs ;
L’oiseau fuit, chante, ô veillée !

Harmonie !
Les Saisons ont un génie ;
Dans les champs et dans le cœur,
Partout il veut le bonheur ;
Œuvre sainte, oh ! sois bénie !

Tubingue, 1848.