Page:Amours, galanteries, intrigues, ruses et crimes des capucins et des religieuses, 1788.djvu/13

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l’histoire des amours claustrales. Notre but est de faire savoir au public, en lui procurant une agréable récréation, que les moines et les religieuses n’étaient pas toujours occupés dans leurs retraites aux exercices de piété auxquels ils se livraient ordinairement par routine et qui ne valaient pas une obole que l’homme vraiment pieux donne aux pauvres. Ces faux dévots étaient souvent si éloignés de la pureté prescrite par les lois canoniques, que les laïques séculiers les moins intéressés à passer pour scrupuleux rougiraient quelquefois de s’être livrés aux excès du libertinage dans lesquels se sont vautrés un grand nombre de moines impudiques et de vierges folles.