Page:Amours, galanteries, intrigues, ruses et crimes des capucins et des religieuses, 1788.djvu/270

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pour plusieurs autres couvents nécessiteux, la permission d’établir une loterie, dont les profits seraient employés à la reconstruction de plusieurs parties de leur couvent.

Voici comme le fait est raconté dans un ouvrage moderne : « M. Dargenson, dégoûté de madame de Tencin, devint amoureux d’une petite et jolie novice des Hospitalières du faubourg St-Marceau, qu’il avait séduite au point de l’engager à s’évader en lui promettant de faire sa fortune. La supérieure, qui eut des avis de cette fuite, en empêcha d’abord l’exécution, ce qui mit M. Dargenson dans une telle colère, qu’il suspendit un bâtiment qu’il avait accordé et fait commencer dans un couvent. La supérieure, qui aurait voulu que la moitié de ses filles se fussent évadées et que son bâtiment eût été fini, trouva moyen d’apaiser M. Dargenson, en lui abandonnant l’objet de ses amours, et le bâtiment fut achevé dans la suite. »