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Page:Ampère - Mémoires Électromagnétisme Électrodynamique (1921).djvu/64

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LES MAÎTRES DE LA PENSÉE SCIENTIFIQUE

succès une expérience qui a parfaitement réussi quand, en l’essayant une troisième fois, j’ai rendu la communication plus complète par un globule de mercure.


III. — DE L’ACTION MUTUELLE ENTRE UN CONDUCTEUR ÉLECTRIQUE ET UN AIMANT.


C’est cette action découverte par M. Œrsted, qui m’a conduit à reconnaître celle de deux courants électriques l’un sur l’autre, celle du globe terrestre sur un courant, et la manière dont l’électricité produisait tous les phénomènes que présentent les aimants, par une distribution semblable à celle qui a lieu dans le conducteur d’un courant électrique, suivant les courbes fermées perpendiculaires à l’axe de chaque aimant. Ces vues, dont la plus grande partie n’a été que plus tard confirmée par l’expérience, furent communiquées à l’Académie royale des Sciences, dans sa séance du 18 septembre 1820 ; je vais transcrire ce que je lus dans cette séance, sans autres changements que la suppression des passages qui ne seraient qu’une répétition de ce que je viens de dire, et en particulier de ceux où je décrivais les appareils que je me proposais de faire construire ; ils l’ont été depuis, et la plupart sont décrits dans les paragraphes précédents. On pourra, par ce moyen, se faire une idée plus juste de la marche que j’ai suivie dans mes recherches sur le sujet dont nous nous occupons.

Les expériences que j’ai faites sur l’action mutuelle des conducteurs, qui mettent en communication les extrémités d’une pile voltaïque, m’ont montré que tous les faits relatifs à cette action peuvent être ra-