Page:Anatole France - Jocaste et Le Chat maigre, 1879.djvu/32

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Il fallait en effet qu’il eût gagné beaucoup d’argent en peu de temps, car (ce qu’il ne disait pas) on l’avait vu longtemps, un portefeuille sous le bras, traîner ses bottes éculées dans les environs de la rue Rambuteau. C’est là qu’au fond d’une cour, dans un cabinet obscur, il donnait audience à quelques charcutiers en détresse. Il se fit, dans ce logis malsain, les joues bouffies et blafardes qui ne cessèrent plus désormais de pendre des deux côtés de son visage.

Une plaque de cuivre, vissée à sa porte, indiquait son nom : Fellaire ; et ces mots : de Sisac, entre parenthèses, comme une mention d’origine :

                 .FELLAIRE (DE SISAC).  


Sur une nouvelle plaque, au seuil d’un nouveau domicile, les parenthèses furent remplacées par une virgule après le premier nom :

                 .FELLAIRE, DE SISAC.


Sur une troisième plaque, posée à la suite d’un