Page:Anatole France - L’Île des Pingouins.djvu/101

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— Payons-lui le tribut, dit l’un d’eux qui passait pour sage. Nous pourrons nous le rendre propice en lui faisant des présents agréables, des fruits, du vin, des agneaux, une jeune vierge.

D’autres enfin étaient d’avis d’empoisonner les fontaines où il avait coutume de boire ou de l’enfumer dans sa caverne.

Mais aucun de ces avis ne prévalut. On disputa longuement et les Anciens se séparèrent sans avoir pris aucune résolution.