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L’AFFAIRE CRAINQUEBILLE
ni lui reprocher son père, qu’il n’a pas choisi.
Il s’était mis à boire. Moins il gagnait d’argent, plus il buvait d’eau-de-vie. Autrefois économe et sobre, il s’émerveillait lui-même de ce changement.
— J’ai jamais été fricoteur, disait-il. Faut croire qu’on devient moins raisonnable en vieillissant.
Parfois il jugeait sévèrement son inconduite et sa paresse :
— Mon vieux Crainquebille, t’es plus bon que pour lever le coude.
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