Page:Anatole France - L’Anneau d’améthyste.djvu/396

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coupable, tu as tué l’innocent une seconde fois. Et cette action ne te vaudra pas la gloire parmi les hommes.

Mais Atimos ne reconnut pas la déesse vénérable, et, croyant que c’était un pâtre, il lui dit, plein de fureur :

— Cœur de cerf, outre de vin, chien, je vais t’arracher l’âme !

Et il leva sur Pallas Athéné le bois plus dur que le fer de son arc, ouvrage de Vulcain.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Le reste manque, dit M. Bergeret, en posant le papier sur sa table.

— C’est dommage, dit M. Goubin.

— C’est dommage, en effet ! dit M. Bergeret. J’ai pris grand plaisir à traduire ce texte grec. Il faut bien se distraire parfois des affaires présentes.