Page:Anatole France - Le Mannequin d’osier.djvu/109

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sait sur ses bas rouges amplement découverts. La physionomie de M. Roux présentait cet air tendu, grave, fixe, maniaque qui ne trompe pas, bien qu’on ait peu l’occasion de l’observer, et qui s’accordait avec le désordre de ses vêtements. Au reste, tout se transforma en moins d’une seconde. Et M. Bergeret n’eut plus sous les yeux que deux personnes tout à fait différentes de celles qu’il avait surprises ; deux personnes gênées dans leur maintien, d’aspect bizarre, un peu comique. Il aurait cru s’être trompé, si la première image ne s’était gravée dans ses yeux avec une force égale à sa rapidité.