perdu monsieur le curé Rieu. Il reste les ressemelages ; mais c’est ingrat.
Et M. Bergeret fut pris de tristesse à la vue de ce savetier gothique, gémissant sous son petit crucifix. Il lui demanda avec un peu d’hésitation :
— Votre fils doit bien avoir vingt ans ? Qu’est-il devenu ?
— Firmin ? vous savez peut-être, répondit le bonhomme, qu’il est parti du séminaire, parce qu’il n’avait pas la vocation. Ces messieurs ont eu la bonté de s’intéresser à lui, après l’avoir fait sortir de leur maison. Monsieur l’abbé Lantaigne lui a trouvé une place de précepteur en Poitou, chez un marquis. Mais Firmin a refusé par rancune. Il est à Paris, répétiteur dans une institution de la rue Saint-Jacques, mais il ne gagne pas beaucoup.
Et le savetier ajouta tristement :
— Ce qu’il me faudrait…
Il n’acheva pas et reprit :