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IX


Et M. Bergeret relut les pensées de Marc-Aurèle. Il éprouvait de la sympathie pour le mari de Faustine. Pourtant il trouva dans ce petit livre un sentiment si faux de la nature, une si mauvaise physique, un tel mépris des Charites, qu’il n’en put goûter à l’aise toute la magnanimité. Il lut ensuite les contes du sieur d’Ouville et ceux d’Eutrapel, le Cymbalum de Despériers, les Matinées de Cholière et les Serées de Guillaume Bouchet. Il fut plus content de cette lecture. Il reconnut qu’elle était appropriée à son état et par