gardait son sentiment. D’abord, il n’était pas pour les Grecs. Il était pour les Turcs, ou, du moins, il était pour la tranquillité. Et il connaissait beaucoup de catholiques à qui les chrétiens d’Orient étaient tout à fait indifférents. Fallait-il les blesser dans leurs convictions légitimes ? On n’est pas tenu d’être philhellène. Le pape ne l’est pas.
— Monsieur l’abbé, ajouta-t-il, je vous écoute avec une extrême déférence. Mais je persiste à croire qu’il fallait tenir un langage plus conciliant dans un jour de deuil et d’espérance qui semblait sceller la réconciliation des classes…
— Et tandis que la Bourse remontait, attestant la sagesse de la France et de l’Europe dans les affaires d’Orient, ajouta M. Bergeret avec un mauvais rire.
— Effectivement, reprit M. de Terremondre. Nous devons ménager un gouvernement qui combat les socialistes et sous lequel les idées religieuses et conservatrices