Page:Anatole France - Le Mannequin d’osier.djvu/351

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C’est vous qui l’aurez voulu. Je vais chez ma mère ; vous m’y enverrez Juliette. Je vous laisse Pauline…

Pauline était l’aînée ; elle ressemblait à son père pour qui elle avait de la sympathie.

— J’espère, ajouta madame Bergeret, que vous ferez à l’enfant, que je garde avec moi, une pension convenable. Je ne demande rien pour moi.

En entendant ces paroles, en la voyant au point où il l’avait amenée par sa prudence et sa constance, M. Bergeret fit effort pour contenir sa joie, craignant, s’il la faisait paraître, que madame Bergeret ne renonçât à un arrangement qu’il trouvait si agréable.

Il ne répondit rien, mais il inclina la tête en signe de consentement.


FIN